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La nomination du médiateur de la sous-traitance. Première des 23 mesures des Etats Généraux de l'Industrie.
Samedi, 01 Mai 2010 20:20

Les Etats généraux de l’industrie ont permis au Président de la République de fixer une stratégie industrielle globale qui rénove la gouvernance industrielle, qui promeut la compétitivité et l’emploi durable, l’esprit d’entreprise et l’innovation. Elle doit catalyser l’ensemble des acteurs du monde de l’industrie, les ouvriers, les techniciens, les cadres, les ingénieurs, les responsables d’entreprise et les partenaires sociaux, les jeunes créateurs d’entreprises innovantes…bref tous ceux qui contribuent par leur travail et leur engagement à la performance industrielle de notre pays.

Les Etats généraux de l’industrie ont permis au Président de la République de fixer une stratégie industrielle globale qui rénove la gouvernance industrielle, qui promeut la compétitivité et l’emploi durable, l’esprit d’entreprise et l’innovation. Elle doit catalyser l’ensemble des acteurs du monde de l’industrie, les ouvriers, les techniciens, les cadres, les ingénieurs, les responsables d’entreprise et les partenaires sociaux, les jeunes créateurs d’entreprises innovantes…bref tous ceux qui contribuent par leur travail et leur engagement à la performance industrielle de notre pays.

C'est au ministre chargé de l'Industrie que revient de mener à bien cette nouvelle stratégie industrielle. La nomination du médiateur de la sous-traitance est la première des 23 mesures décidées par le Président de la République.

C'est l'occasion de revenir sur le calendrier de mise en Å“uvre des principales actions retenues.


A très court terme :
Les intérêts de l’industrie européenne, la lutte contre toutes les formes de dumping dont souffrent nos entreprises doivent être défendus avec vigueur. Avec le ministre des affaires étrangères et européennes, sera nommé dans les prochaines semaines l’ambassadeur de l’industrie qui portera le pacte pour une Europe industrielle auprès des institutions européennes et des autres Etats membres. Il s’agira d’une personnalité de haut niveau, ayant à la fois l’expérience des discussions européennes et une fibre industrielle affirmée.

La compétitivité de l'industrie française souffre d’un surpoids réglementaire particulièrement handicapant. Dans les prochaines semaines une mission d’allégement et de la simplification de la réglementation sera mandatée et devra rendre ses conclusions en septembre prochain. Il ne s’agit surtout pas de remettre en cause le respect absolument nécessaire de l’environnement. Il s’agit de mieux prendre en considération la compétitivité de notre industrie dans un contexte concurrentiel accru.

Avec Christine LAGARDE et les ministres de cotutelle concernés, sera mise en en œuvre la revalorisation du rôle « industriel » de l’Etat actionnaire, à l’image de ce qui est fait sur Renault, avec la nomination du directeur général de l' administration au Conseil d’administration et surtout au comité de stratégie industrielle.


Avant l’été,
La Conférence nationale de l’industrie sera installée : pour la première fois en France elle permettra d’associer dans la continuité, partenaires sociaux et industrielles à l’élaboration de la politique industrielle. C’est l’instrument indispensable pour enfin instaurer la culture du dialogue social qu’on su instaurer bien avant nous les Allemands.

Dans ce cadre, les « comités stratégiques filières » seront mis en place. 300 millions d’euros de l’Emprunt national seront dédiés à la structuration des filières, aux meilleurs projets associant grandes entreprises et PME/ PMI.

L’épargne des Français ne sert pas suffisamment au financement de notre industrie. Seront présentées au Président de la République des propositions pour un nouveau cadre fiscal visant à mieux orienter l’épargne et notamment les 1 250 milliard d’euros de l’assurance-vie vers le financement de long terme des entreprises et de l’industrie. C’est un chantier absolument fondamental notamment pour nos PME/PMI afin qu’elles grandissent, exportent et innovent plus.

Toujours pour faciliter les investissements, les prêts verts (500 millions d’euros) pour les investissements dans des processus économes en énergie pour gagner en compétitivité, mais aussi les avances remboursables pour doper la réindustrialisation (200 millions d’euros) et lutter contre les délocalisations seront opérationnels.

La France doit être orientée vers la création de produits phare et la France génèrer plus des innovations de rupture qui tirent la croissance et l’emploi. C’est aussi comme cela que l’on fera en sorte que l’intelligence française reste en France. Sera créé un fonds start-up universités grandes écoles de 100 millions d’euros.


A l’automne,
Pour préserver les produits de notre intelligence et les conserver en France, va être instaurée une fiscalité incitative pour les brevets et créer un fonds d’investissement « France brevets » de 100 millions d’euros, à moitié financé par l’Emprunt national, à moitié par la Caisse des dépôts et consignation.

Enfin, et ce n’est pas une mesure symbolique, pour améliorer l’image de notre industrie notamment auprès des plus jeunes, une semaine de l’industrie sera lancée. La France doit retrouver le goût pour l’industrie.

 

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